Halloween: Lettre type commerçants

Nous vous invitons à vous inspirer de la lettre ci-dessous aux commerçants (boulangers,...) si elle vous convient, ou à la recopier simplement si tel est votre souhait :

Attention: Il est préférable de l'écrire à partir du mois de mai, période où les commerçants passent leurs commandes pour octobre:


Madame, Monsieur,

Chaque année, à la même époque, les représentants en articles Halloween vous démarchent pour vous vendre d'horribles articles à exposer en vitrine les quinze derniers jours d'octobre.

Alors que le monde a été marqué à nouveau cette année par la guerre et ses horreurs, nous aimerions que les boutiques de notre ville cessent l'exposition obligatoire du laid, du macabre, du sinistre, du glauque, imposée à leurs clients, nos enfants. C'est aussi pour les commerçants que vous êtes l'occasion de refuser, hors toute considération politique, cette entreprise de «déculturation» à vaste échelle, menée tambour battant à des fins commerciales mais aussi idéologiques, par des fournisseurs qui veulent vous obliger à acheter le matériel Halloween.

Ces mascarades sont considérées par certains comme sans importance. Toutefois l'exploitation de cette légende d'Halloween recèle pour les enfants des dangers que l'on se propose de vous rappeler. A cette occasion, les enfants sont encouragés à avoir une attitude bien peu citoyenne :

Absence du beau, mais exhibition du laid et du hideux. Développement du mécanisme du chantage. Projection dans l'occultisme. Utiliser Halloween comme argument commercial, c'est indisposer à coup sûr une partie non négligeable de votre clientèle. C'est peut-être aussi pour vous, faire une mauvaise affaire qui profite d'abord à vos fournisseurs. C'est enfin et surtout familiariser les enfants à des ambiances douteuses !

Dans une société en perte de repéres, l'enfant tout jeune, spécialement vulnérable, sous couvert de liberté, subit une mise en scène aliénante. On lui impose la facilité, le jeu et la gourmandise pour remplacer presque à la même date la Toussaint.

Quant à nous, devons-nous hésiter, par ignorance, par esprit tolérant ou "bon enfant", à prendre conscience et à réagir face à ce phénomène ? Un père ou une mère de famille, un commerçant, un enseignant, un maire, peut-il, sous l'influence d'une conception laxiste et subversive, laisser tout faire à nos enfants au nom de la liberté du commerce ?

Alors, nous vous prions très respectueusement, Madame, Monsieur, de ne pas vous associer, de ne pas associer vos clients et leurs enfants, à des pratiques et des rites qui trouvent leurs racines spirituelles dans les profondeurs sinistres du monde d'Halloween.

Espérant que vous voudrez bien porter un regard attentif à notre demande qui, pour la protection des familles, recherche la disparition ou à défaut la marginalisation d'Halloween,

veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments les plus cordiaux.