Note d'info-sectes: Nous citons cet article sur Harry Potter malgré son approche exclusivement négative et son contenu fortement marqué "évangélique" (nombreuses références à la Bible, etc...)
Il est important de comprendre que nous reprenons les témoignages "tels quels": y compris les "cris du coeur".
L'auteur de cet article sur "Harry Potter" témoigne de son point de vue et apporte des réflexions et informations intéressantes.
Article de Liliane Fleurian.
Depuis quelque temps en France et dans les pays francophones, le petit sorcier Harry Potter envahit les étalages des librairies, des papeteries, et des magasins de jouets ; et même les écrans de cinéma. Albums à colorier, posters et statuettes sont proposés dès maintenant aux acheteurs de cadeaux de fin dannée. Harry a fait aussi une entrée triomphale dans les manuels et les programmes scolaires !
En Europe comme en Amérique, les libraires voient dans cette série "le plus grand événement dans lhistoire du commerce des livres". Beaucoup de librairies organisent des "soirées à thème" ou même des "nocturnes" auxquels les enfants sont invités à participer, déguisés, bien sûr, en sorciers ou sorcières. De nombreux parents et enseignants sémerveillent de voir des enfants, auparavant allergiques à la lecture, se jeter sur ces romans et devenir du jour au lendemain des lecteurs voraces. "Time Magazine" du 4/10/99 (p.67) relate quune petite californienne de 9 ans, Anna Hinkley, a lu les 309 pages de "Harry Potter à lEcole des Sorciers" sept ou huit fois ! A lheure actuelle, quatre volumes de la série sont traduits en français : "Harry Potter à lEcole des Sorciers", "Harry Potter et la Chambre des Secrets", "Harry Potter et le Prisonnier dAzkaban", "Harry Potter et la Coupe de Feu". Un représentant de léditeur français, Gallimard, écrit que ce sont des livres "dont on attend frénétiquement la suite, debout, en pyjama, devant une librairie ouverte la nuit " La série "Harry Potter" est devenue linstrument dune fulgurante conquête des curs. Cest à juste titre que certains parlent de "livre culte", ou promettent un "film culte" : par personnages interposés, ces aventures font vivre à de jeunes lecteurs une intense expérience intérieure. Ils ne sont généralement pas en mesure danalyser objectivement cette expérience : elle nen bouleverse pas moins leur perception deux-mêmes et du monde. Elle est dordre initiatique, ou à tout le moins pré-initiatique.
Le site Internet Cutting Edge a fait paraître une douzaine darticles pour avertir les parents chrétiens. Ces romans exercent un attrait puissant sur les enfants. Ceux-ci trouvent naturel dimiter Harry et ses jeunes condisciples de lEcole des Sorciers, Poudlard. Souvent, les enfants amalgament fiction et réalité : "LExpress" du 23/11/00 (p.44) rapporte les propos dune libraire du Havre : "Dix enfants par jour viennent me demander des nouvelles dHarry Potter, comme si cétait une vraie personne." Par leur présentation, les petits ouvrages satellites de la série "Harry Potter" ("Les Animaux Fantastiques", et "Le Quidditch à travers les Ages", Obscurus Books/Gallimard-Jeunesse) entretiennent habilement cette illusion-là.
La série "Harry Potter" est aujourdhui traduite en quarante langues et a été tirée à 90 millions dexemplaires. Avant de choisir le jeune acteur Daniel Radcliffe pour incarner Harry, Chris Columbus, le réalisateur du film, a reçu soixante-dix mille candidatures spontanées pour ce rôle !
Pour voir des images du film, pour se procurer des informations plus détaillées et les résumés des quatre volumes déjà parus, ou pour lire des témoignages de fans, enfants et adultes, on peut consulter des sites officiels tels que : www.multimania.com/accrosharry ou encore www.harrypotter.gallimard-jeunesse.fr
Née dans les environs de Bristol en Angleterre en 1965, elle vit actuellement à Edimbourg en Ecosse. Daprès larticle de "Time Magazine" cité ci-dessus, elle a souhaité devenir romancière dès lâge de six ans. Un critique littéraire favorable à "Harry Potter" relate dans le quotidien "San Francisco Chronicle" du 26 juin 2000 (The Source of Inspiration) le récit de Vikki Potter, sur dIan Potter. Ian et Vikki étaient des amis denfance de Joanne Rowling, et le jeune Harry leur doit vraisemblablement son patronyme. "Tout le temps, nous nous déguisions et nous jouions aux sorciers et aux sorcières. Joanne nous lisait les histoires, et nous, nous lui préparions des potions secrètes. Elle nous envoyait constamment chercher des petites branches pour fabriquer ces potions." Dès son enfance, Joanne Rowling semble donc avoir su trouver des lectures pour nourrir son goût du fantastique, et des amis prêts à la suivre.
Après des études de langues, surtout de français, dans les universités dExeter (Angleterre) et de Paris, elle a participé à un projet humanitaire en Afrique. Elle a ensuite travaillé pour Amnesty International à Londres. Elle a également occupé un poste de professeur danglais au Portugal. Là, elle a épousé un journaliste et donné naissance à une petite fille, Jessica, aujourdhui âgée de dix ans. Peu après un divorce qui la laissée seule avec sa fille, elle a connu le chômage et la précarité ; elle a alors commencé à écrire. Lors dun voyage par le train en 1990, dit-elle, "Harry Potter a fait son entrée dans ma tête, déjà parfaitement formé et constitué." Cependant, elle na commencé à rédiger "Harry Potter à lEcole des Sorciers" quen 1993. Le deuxième éditeur qui sest vu proposer le manuscrit la accepté avec enthousiasme, et louvrage a rapidement remporté un succès phénoménal. Joanne Rowling envisage décrire sept volumes sur les aventures du jeune sorcier, et de rendre les quatre derniers encore plus ténébreux que les premiers. "Il y aura des morts, affirme-t-elle. La seule manière de montrer à quel point il est mauvais de tuer, cest de faire mourir un personnage que le lecteur aime."
Joanne Rowling a beaucoup de talent. Un porte-parole de Gallimard Jeunesse dit de ses livres : "lecture subtile, accessible et passionnante, qui ensorcelle les lecteurs de tout âge, quils soient néophytes ou avertis." En effet, sa plume alerte tient le lecteur en haleine, crée des situations parfaitement convaincantes et des personnages attachants auxquels les enfants sidentifient. Cultivée et même érudite dans certains domaines, elle nen reste pas moins à la portée des jeunes lecteurs.
Ses ouvrages révèlent aussi une connaissance affinée des arts lucifériens et de la littérature occulte, et notamment dun ouvrage qui a cinq siècles dexistence : "Les Noces Alchimiques", de Christian Rosenkreutz. Cest sur ce livre que sont fondés les rites dinitiation au rosicrucianisme. J. K. Rowling lui a emprunté la topographie de Poudlard (le château prestigieux entouré dun grand lac), lépisode des portraits qui saniment, la bête redoutable et fabuleuse que Rosenkreutz appelle Griffon, et quelle appelle Hippogriffe ; la fameuse pierre philosophale, lesprit frappeur et farceur quelle renomme "Peeves", et le puissant phénix qui sauve Harry par miracle à la fin de "La Chambre des Secrets". Dautre part, la manière symbolique dont lauteur emploie les couleurs est rigoureusement conforme aux enseignements classiques de loccultisme dans ce domaine. Ce nest pas non plus un hasard si Joanne Rowling se dit particulièrement attachée à la fête de Halloween, qui nest autre que le nouvel an des occultistes, et le principal sabbat des satanistes.
Ce petit orphelin a été élevé à la dure par les Dursley, un oncle et une tante "Moldus" (cest-à-dire non-magiciens). Eux et leur affreux rejeton sont stupides, poltrons, méchants, et physiquement répugnants ; ils nont jamais cessé dhumilier le pauvre Harry. Dautre part, ils lui ont menti sur ses origines, lui faisant croire que ses parents étaient de vulgaires "Moldus", morts dans un accident de voiture. En fait, ses parents, James et Lily Potter, étaient lun et lautre des sorciers illustres. Ils ont été assassinés par un confrère, le puissant tueur Lord Voldemort. Tout bébé, Harry a survécu à lassaut de Voldemort ; il lui reste de cet épisode une cicatrice, une marque violette en forme de foudre sur le front.
Quoique son oncle et sa tante aient tout fait pour soustraire Harry au monde de la magie, au point de le séquestrer sur une île, les sorciers envoient lun des leurs, le géant Rubeus Hagrid, pour lenlever à cette vie de misère le jour de ses onze ans. Hagrid révèle à Harry son identité véritable. Désormais, Harry sait qui il est : il a hérité de ses parents dauthentiques pouvoirs, et il était, à son insu, déjà célèbre dans le monde de la sorcellerie. Navait-il pas su résister, à lâge dun an à peine, à lassaut du cruel Voldemort ? Les plus grands ouvrages de magie parlent de lui, et il ne le sait pas ! A présent, il va quitter le monde méprisable des "non-magiciens" pour se retrouver enfin parmi les siens, parmi les adeptes des arts magiques, et il pourra commencer sa formation à lEcole des Sorciers de Poudlard. Chacun des volumes de la série correspond à une année scolaire passée dans cette célèbre institution.
Cet établissement prestigieux a un millénaire dexistence : cest une véritable ville fortifiée au milieu dun grand lac. De Poudlard sont sortis les plus illustres adeptes de la magie et de la sorcellerie ! A limage des meilleures écoles privées anglaises (les "public schools"), cette institution se compose de quatre "maisons", ou unités dinternat : chez les Gryffondor, les Serdaigle, et les Poufsouffle, on enseigne la magie dite blanche (celle qui passe pour être au service du "bien", et des causes "nobles"). La Maison des Serpentards se consacre à la magie noire, qui est au service du mal ; mais le Directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, est le meilleur sorcier de la planète. Il est là pour veiller à ce que la magie noire ne lemporte pas sur la magie blanche
La série "Harry Potter" repose sur laxiome suivant : quitter le monde des non-magiciens pour nêtre plus chez soi que parmi les magiciens et les sorciers, cest trouver la délivrance, la vraie vie et le salut ; démarche anti-biblique si jamais il en fut ! La Pâque salvatrice, pour les Israélites, a consisté en une sortie du pays de lesclavage et des magiciens.
Demblée, on flaire le danger : à Poudlard, aucune faiblesse na droit de cité. Le blason de létablissement comporte une devise en latin, signifiant : "Il ne faut jamais chatouiller le dragon qui dort." Mais Harry ne connaît pas déchec. Poudlard pourrait aussi bien prendre pour devise cette phrase de la "Bible de Satan" dAnton La Vey : "Heureux les forts, car ils possèderont la terre. Maudits sont les faibles, car ils hériteront du joug. Heureux les puissants, car les hommes les respecteront. Maudits sont les chétifs, car leur nom sera anéanti " (Bible de Satan, p. 34, édition américaine). Les élèves de Poudlard senvoient réciproquement des menaces : " Si tu fais ça, je vais tenvoyer telle malédiction " Inutile den dire plus sur latmosphère spirituelle de la maison ! Cependant, Harry est si attachant quil semble constamment être linnocence personnifiée, le champion du Bien en toutes choses. Le monde de la magie est constamment identifié à la vraie vie et au Bien ; le monde des "Moldus" est identifié à tout ce qui est terne, vil, et repoussant.
A Poudlard, les élèves se livrent avec ardeur à des matchs de "Quidditch", sport où lon évolue au moyen de balais volants, à 16 mètres au moins au-dessus du sol, sur un hexagramme comportant six buts. Harry est le grand champion de Gryffondor ! Il ne suffit pas, pour gagner au Quidditch, davoir des aptitudes sportives : il faut aussi être nanti de pouvoirs surnaturels, pour éviter de se faire piéger par les malédictions quenvoie la partie adverse !
Une idée est omniprésente dans la série "Harry Potter", celle qui est à la base même de la pensée occulte sous toutes ses formes : si lon associe une volonté personnelle forte aux techniques adéquates, on peut créer la réalité par la puissance de sa propre pensée. De tout temps, la littérature a fait place à limagination et au rêve ; mais ici, on va beaucoup plus loin ; ces livres nenseignent pas seulement les bases de la sorcellerie, mais encore ses niveaux supérieurs. Ils constituent une sorte de cours accéléré de sorcellerie.
Elle semble faire tout naturellement partie de lunivers de Harry Potter. On le sait, Harry possède certains pouvoirs parce que ses parents étaient sorciers. Pour cette raison, Harry est un privilégié.
LExpress de Poudlard part de Kings Cross, gare londonienne connue de tous. Mais il part du Quai Neuf-Trois-Quarts, à onze heures. Pour accéder à ce quai, il faut franchir une barrière dimensionnelle qui a laspect dun mur banal. Si on a foi en la magie et en ses propres pouvoirs, on entre simplement dans le mur, et hop ! on se retrouve dans une autre dimension, dans le monde merveilleux de la magie. Là, fini le monde insipide et terne des "Moldus" : lexistence est colorée et palpitante ; on est entré dans "la vraie vie" !
Divers esprits hantent létablissement et se manifestent constamment : Nick-quasi-sans-tête, un revenant que le bourreau, autrefois, na pas su décapiter complètement ; Peeves, lesprit frappeur et farceur qui harcèle un peu tout le monde ; Dobby, sorte de lutin qui idolâtre Harry ; Mimi Geignarde, un esprit féminin qui se tient dans les toilettes des filles, et bien dautres A Halloween, on fête le "jour mortuaire" de Nick, qui remporte un franc succès en mimant son exécution ratée.
On pourrait écrire de longs développements sur lutilisation occulte des nombres dans la série "Harry Potter" et dans les étapes de la publication de ces ouvrages. Le chiffre 11 et ses multiples, par exemple, ont pour les satanistes une valeur particulière : ils sont liés au Mal, à la destruction. Le "Dictionnaire des Symboles" (Editions R. Laffont) les décrit comme "une des principales clés de loccultisme noir". Harry a été enlevé au monde des "Moldus" le jour de ses 11 ans. Quand il a été choisi par la baguette magique faite pour lui (oui, cest la baguette qui choisit son sorcier dans ce récit, et non le contraire !) il a découvert quelle avait 11 pouces de long. Le train de Poudlard part à 11 heures. Le jour où il a fallu faire repousser les os de Harry, le médecin sorcier lui a dit quil fallait reconstituer 33 os différents. Harry occupe la chambre N°11 dans lauberge du "Chaudron Baveux" ; le sorcier Voldemort sest entraîné pendant 11 ans avant de sattaquer aux parents du jeune Harry. En France, "La Coupe de Feu" a paru le 29 novembre. Ces livres emploient aussi le 13, chiffre qui en ésotérisme est lié à la rébellion. On pourrait multiplier les exemples.
Harry, ce petit sorcier prodige auquel les enfants sidentifient a sur le front une marque, une cicatrice en forme de foudre, stigmate qui rappelle sa résistance victorieuse au grand destructeur Voldemort. Cette foudre est un symbole bien connu des occultistes. Les SS hitlériens la portaient, et plusieurs groupes de musiciens satanistes lutilisent également : elle représente la puissance de frappe de Lucifer (NDLR: c'est aussi le S de "Satan"). On la retrouve aussi sur la couverture de chaque volume de la série, dans le jambage vertical du "P" de "Potter". Lors de la parution du "Prisonnier dAzkaban" aux USA, les librairies ont distribué aux jeunes acheteurs 650.000 tatouages autocollants en forme de petite foudre violette, que les enfants arboraient fièrement sur le front en quittant le magasin. Dautres librairies ont embauché des maquilleurs et fait peindre le signe sur le front de tout enfant qui achetait un volume de la série. "Un simple simili tatouage, disent certains, ne peut faire de mal à personne !"
Ces Chrétiens se rendent-ils compte de ce qui peut se graver dans le cur dun enfant quand on lamène à désirer ardemment une marque sur le front, ou à envier ceux qui en portent une ? Qui plus est, la marque de Harry est signe de "victoire" sur un "seigneur de la mort". Peut-on être sûr que cet enfant gardera la même réceptivité à la vérité biblique et à Jésus, Seul et Unique Vainqueur de la mort et de Satan ? Ceux qui voient là un simple divertissement anodin savent-ils que le jeu est une chose très sérieuse pour un enfant, et que la nature de ses jeux façonne déjà les dispositions profondes et cachées de son cur ?
La Bible parle d'une marque sur le front dans le livre de l'Apocalypse au chapitre 13:
[L'antichrist] fait que tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front,
et que nul ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le chiffre de la bête. Car c'est un chiffre d'homme, et son chiffre est 666.
Dans "Harry Potter à lEcole des Sorciers", les jeunes élèves apprennent à fabriquer et à sadministrer "correctement" diverses drogues : par exemple, des préparations à base dabsinthe. Ecoutez le professeur spécialiste des potions, Sévérus Rogue : "Je peux vous apprendre à mettre en bouteille la célébrité, à fabriquer la potion de la gloire, et même à tenir prisonnière la mort " La prise de ces substances est présentée comme désirable et glorieuse ! Le "polynectar", par exemple, permet de changer didentité, de devenir qui lon veut.
Le deuxième volume décrit avec précision le "voyage astral", dans lequel un sorcier quitte son corps physique et se rend en esprit dans un autre lieu ou une autre dimension. Lami dHarry, Ron Weasley, explique quon na nul besoin dune voiture quand on maîtrise cette technique. (Edition américaine, p. 69) Dans "Le Prisonnier dAzkaban", il est également question de "voyage astral", qui laisse le corps comme "une coquille vide" (Edition américaine, p. 247).
"La Chambre des Secrets" enseigne aussi la réincarnation (Edition américaine, pp. 427-428).
Ces deux pratiques sont également évoquées avec précision, et décrites comme procurant consolation et paix. Les miroirs peuvent devenir des portes daccès à une autre dimension : cest au travers dun immense miroir quHarry aperçoit pour la première fois ses parents et communique avec eux, entrant ainsi en contact avec le monde des morts.
Dans "Harry Potter à lEcole des Sorciers", Harry dédaigne lordre donné par un professeur, puis se voit récompenser pour cela !
Le nom de Sirius, dans loccultisme, est synonyme de Seth, ou encore de Satan. Le captif injustement accusé du meurtre de 13 personnes et enfermé dans la prison dAzkaban savère, au bout du compte, être le parrain dHarry. Il sappelle Sirius Black, cest-à-dire Sirius le Noir, ce qui est une autre façon de dire "Satan le Noir".
La pierre philosophale dont il est question dans le premier volume de la série est associée à la recherche de la vie éternelle, et elle représente le stade suprême de la quête occulte. Elle transforme en or les métaux vils, et donne lElixir de Vie qui confère limmortalité. Elle appartient à Monsieur Nicolas Flamel, lalchimiste célèbre, qui a fêté son 665e anniversaire lan dernier, et a donc maintenant 666 ans. Peut-on trouver allusion plus claire au chiffre de la Bête et de lAnti-Christ ? Cette allusion est associée à lidée que là est la source de la vie éternelle ! Certes, un jeune enfant ne se livre pas à ce genre danalyse ; mais en attachant son cur à de tels personnages, il nen reçoit pas moins lesprit qui inspire ces horreurs.
De longs développements sont consacrés aux sorts, aux malédictions, et aux incantations de toute nature. Les jeunes sorciers apprennent des formules et des techniques permettant de déplacer un objet, de le faire voler, ou de le réparer instantanément sil est cassé ; ils apprennent aussi les formules permettant de rendre une personne inconsciente ou amnésique, de lui causer une souffrance terrible ; de déclencher chez quelquun une agitation involontaire et frénétique ; de prendre le contrôle total dun individu ou de le tuer. Ce sont là quelques exemples, impossible de faire ici une liste exhaustive.
Ces romans familiarisent le lecteur avec des notions comme la possession démoniaque, le vampirisme spirituel et la capture des âmes. Voldemort a capturé lâme de Ginny Weasley, quil vide littéralement de son énergie vitale afin de nourrir ses énergies propres et de retrouver les forces quil possédait avant de pâtir gravement de son échec face à Harry.
Ils se comptent par dizaines. Plusieurs sont des symboles y associés à lAntichrist : par exemple la licorne, mortellement blessée au milieu dune forêt, où lon voit un magicien boire le sang du splendide animal ; le phénix qui a sauvé Harry à la fin de "La Chambre des Secrets". Citons aussi le redoutable hippogriffe, qui a une tête daigle et un corps de cheval ; il exige que les êtres humains sinclinent devant lui et le traitent avec grand respect.
Un "Animagus" est un sorcier de très haut niveau qui a le pouvoir de se faire passer pour un animal. Sirius, le prisonnier dAzkaban, possède ce pouvoir.
Madame Chourave, professeur de botanique, initie ses élèves à lutilisation de la mandragore. La racine de cette plante (quà Poudlard on cultive intensivement, dans du fumier de dragon) est, en fait, un bébé fort laid, mais bien vivant : et il faut bien se boucher les oreilles pendant les manipulations, car son cri est fatal. Dépotées, puis rempotées "jusquà ce quelles aient passé le stade de lacné", ces petites créatures sont destinées à être coupées en morceaux et cuites au chaudron. On obtient ainsi le plus puissant des reconstituants, utile en particulier pour faire revivre une personne qui a subi une malédiction. On ne peut sempêcher de sinterroger sur le message à peine voilé que cache cette pratique décrite en détail dans "La Chambre des Secrets". Ne sagirait-il pas de rendre "acceptable" pour le jeune lecteur lidée de sacrifice humain ?
Cette énumération des horreurs nest pas exhaustive On se demande comment tant de parents, même non chrétiens, peuvent faire bon accueil à ces horreurs et les mettre si allègrement entre les mains de leurs jeunes enfants : certains petits lecteurs nont que six ou sept ans ! David Bay, de Cutting Edge Ministries, a probablement trouvé lexplication : parmi les parents qui ont actuellement des enfants de cet âge, beaucoup ont été eux-mêmes imprégnés de lesprit véhiculé par les productions de musiciens satanistes, comme les groupes KISS, Black Sabbath, AC/DC, Queen, The Grateful Dead, et dautres. Ces "musiques" ont tué leur sensibilité, qui ne manifeste plus laversion naturelle quon pourrait, humainement parlant, en attendre.
Dautre part, des enfants jusque-là rebutés par la lecture deviennent parfois des lecteurs enthousiastes en découvrant "Harry Potter". Inconscients du danger, les parents jubilent tout comme sils voyaient de petits anorexiques se mettre à manger. Ils nont pas vu que lappétissant gratin dont lassiette est pleine contient aussi une dose mortelle de poison.
"Quon ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la divination, qui tire des présages, qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui invoquent les esprits ou prédisent lavenir, personne qui interroge les morts. En effet, quiconque se livre à ces pratiques est en abomination à lEternel Tu seras entièrement consacré à lEternel, ton Dieu. Car ces nations écoutent les tireurs de présages et les devins, mais à toi, lEternel ton Dieu ne le permet pas." (Deut. 18 : 10-14).
Dans la Bible, Dieu qualifie dun seul mot toutes les pratiques dont il vient dêtre question : ce sont des abominations.
Dieu ne fait aucune différence entre magie "blanche" et magie "noire". Ceux qui font ces choses ou en sont les complices encourent la damnation éternelle, à moins de se repentir et dabandonner complètement ces horreurs. Seul le Sang de Jésus peut purifier de ces péchés, et ce Sang précieux purifie totalement celui qui se repent. Pendant quil est encore temps, appelons avec persévérance à la repentance, quon nous écoute ou quon ne nous écoute pas. Seule la puissance du Saint-Esprit peut nous donner la force de tenir ferme devant un raz-de-marée de cette ampleur. Et prions, prions pour les enfants chrétiens, prions pour les enfants dont nous avons la charge, prions pour les parents et les enseignants chrétiens, prions pour nous-mêmes.
Divers arguments ont cours, même en milieu chrétien. "Faut-il diaboliser Harry Potter ?" demandent certains. Quelle question stupéfiante ! Ceux qui la posent ont-ils seulement pris connaissance du contenu des ouvrages en question ? Et sils lont fait, y ont-ils réfléchi, ne serait-ce que quelques secondes, à la lumière de la Parole de Dieu ? Si la série "Harry Potter" nest pas diabolique (du diable), le mot "diabolique" a-t-il encore un sens ? Autant demander si le satanisme est satanique (de Satan) ! Nous laisserons-nous intimider par la mode du "spirituellement correct", et par les "spécialistes" qui expliquent gravement quil convient de nourrir et de laisser librement sexprimer "la part dombre" de toute personnalité, sous peine de "refoulement" ? Cest justement là une doctrine occulte, une de ces "doctrines de démons" contre lesquelles la Bible nous met en garde ! "Ayez le mal en horreur, et attachez-vous fortement au bien." (Rom. 12 : 9).
Cest du salut éternel des enfants, et du nôtre, quil est question. Et cest devant le tribunal de Christ que nous aurons à rendre des comptes, pas devant le monde ! Jésus a dit : "Si quelquun est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui quon suspende à son cou une meule de moulin, et quon le noie au fond de la mer." (Matt. 18 :6).
Que penser, aussi, de cet autre argument avancé par Joanne Rowling et par beaucoup dautres : "Du moment quil sagit dhistoires imaginaires, où est le problème ? Les enfants font très bien la différence entre la réalité et la fiction". Ce nest pas le cas, hélas ! Même Joanne Rowling est obligée dadmettre quelle reçoit de nombreuses lettres denfants qui lui demandent très sérieusement de les renseigner sur la marche à suivre pour sinscrire à Poudlard, parce quils aiment Harry et veulent marcher sur ses traces ! Accepter cet argument revient à méconnaître la pensée de Dieu exprimée dans la Bible ; cest une façon de rejeter lenseignement de Jésus, pour qui un péché commis en pensée nest pas moins pernicieux que le même péché commis en action.
Des pensées abominables, si elles sont entretenues, conduiront tôt ou tard à des propos et à des actes abominables. (Matt. 5 :28). Dieu dit en effet : "Garde ton cur plus que tout autre chose, car de lui viennent les sources de la vie". Ne permettons pas que le cur des enfants soit souillé ! Sil se trouve chez nous des romans de la série Harry Potter, ou des objets associés à ces ouvrages, Actes 19 : 18-19 indique clairement la marche à suivre.
Le Seigneur dit : "Nayez rien de commun avec les uvres stériles des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les" (Eph. 5 : 11). "Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite lapprobation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit lobjet de vos pensées ; ce que vous avez appris, reçu et entendu pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous." (Phil. 4 :8-9).
Sources des informations contenues dans cet article :
http://www.cuttingedge.org/news/n1377.cfm, ainsi que n1380, n1387, n1391, n1392, n1393, n1396, n1397, n1486, n1568.
http://www.crossroad.to/ Ces deux sites sont lun et lautre chrétiens.
http://www.multimania.com/accrosharry et http://www.harrypotter.gallimard-jeunesse.fr
Time Magazine, édition européenne du 4 octobre 1999, pp. 67-74 ; édition européenne du 5 novembre 2001, pp. 87-92
LExpress, 23 novembre 2000, p. 44
Paris Match, 30 novembre 2000, p. 26
Marianne, 20-26 novembre 2000, pp.68-73
La Bible annonce qu'un jour lAntichrist se manifestera (son futur gouvernement mondial est décrit dans le livre de l'Apocalypse). Ses adeptes sactivent pour rendre un maximum de personnes réceptives aux "valeurs" de celui que la Bible appelle "lhomme de péché". La jeunesse est une cible prioritaire. La série "Harry Potter" est un instrument efficace et attrayant pour conditionner les enfants et les adolescents, et pour stimuler en eux les dispositions de cur préparant à adorer "celui qui doit venir".